Expérimentations et tensions autour des questions participatives: soutenir uen politique publique et/ou soutenir les publics?
Après deux ans d'accompagnement d'un collectif d'acteurs de la solidarité et de la coopération internationale pour la Région Bretagne, moi et ma collègue du Collège Coopératif en Bretagne, Nadine Souchard, avons essayé de coucher sur papier le sens politique de nos actions. Comme tout sens politique qui se cherche à contact de la réalité d'un terrain multiforme et vivant, celui ci se construit en chemin. Il est fait, aussi, d'intuitions et de négociations continues, de remises en questions et d'avancements, pas seulement de prévisions et d'anticipation. Ce tissage de relations vise à construire des arènes publiques pour discuter à plusieurs d'objets de débat qui se dessinnent au rythme des questions et de la construction du positionnement réciproque d'acteurs qui se retrouvent ensemble, sans que cela n'ait rien d'évident. Cette forme de mobilisation, qui cherchait à construire un terrain commun entre acteurs et institutions s'est confronté à plusieurs obstacles de taille. Ici le récit de cette aventure, quelques analyses qui en suivent et des questions autour des défis d'une réelle ouverture à une symétrisation des positions en terre de démocratie représentative.